Le CAC 40 a fini par imiter les indices de Wall Street, en franchissant la barrière symbolique de 7.000 points en atteignant le plus haut niveau historique à 7.040.79 points. Ainsi, le CAC 40 affiche en 2021 des gains YtD de 26,8% ainsi qu’une performance de 41,9% sur un an glissant.
Cette dernière ligne droite a été catalysée par le bon cru des trimestriels notamment avec la hausse importante des revenus des leaders du luxe ainsi que l’explosion des bénéfices des banques comme BNP Paribas et Société Générale.
Aussi, au niveau macroéconomique, le PIB a affiché au troisième trimestre 2021, une croissance de +3,0% après un niveau de +1,3% au trimestre précédent. Ainsi, le PIB est revenu quasiment à son niveau d’avant-crise (–0,1% par rapport au T4 2019) alors que les prévisions initiales tablaient plutôt sur mi-2022 pour ce retour.
De plus, le mouvement initial a été donné par la politique ultra-accommodante de la BCE avec des taux nuls et un arrosage de liquidités avec un bilan de l’Eurosystème (BCE et Banques centrales nationales) qui représente plus de 60% du PIB de la zone euro à 7.000 Mrds d’euros en 2021.
Enfin, même si la FED a annoncé mercredi qu'elle commencerait dès ce mois à réduire ses achats d'obligations (tapering) sur les marchés, la Réserve fédérale n'a donné aucun nouveau signal de durcissement de sa politique monétaire, notamment au niveau des taux. En effet, la FED a estimé que l'inflation actuelle était en grande partie transitoire.